LA DIGITALISATION DE L’INDUSTRIE DE L’ART GRACE AUX NFTS

LES NFTs et L’ART : SONT-ILS L’avenir sur le web 3.0 ?

Le mot « digitalisation » est de nos jours associé aux nombreuses évolutions technologiques, mais reste très vague et vaste. Elle a en effet trouvé sa place dans l’industrie de l’art, en poussant les artistes et les connaisseurs à modifier leurs habitudes de consommation d’art, sur des supports majoritairement digitaux comme avec les NFTs.

L’évolution digitale de l’art est en plein essor, notamment avec l’émergence des NFTs, permettant aux jeunes artistes de se faire connaître et de vivre de leur passion.

Les NFTs sont perçus comme des œuvres d’art traditionnel dans un univers de plus en plus virtuel.

• L’évolution du web
• L’histoire de l’art
• NFTs et l’art
• Le Metaverse

L’ évolution du web

L’internet ou Web 1, symbolise la rupture des frontières sociales avec une décentralisation des protocoles, des plateformes orientées vers la consommation digitale.

La dimension sociale devient plus importante à partir des années 2000, ce qui annonce l’arrivée du web 2 avec des réseaux sociaux.

Le web 2 soulève de nombreuses questions, notamment celle de la possession de contenu partagé et de sa monétisation.

En effet, c’est l’origine du sujet de la protection des données, avec le RGPD qui a 3 objectifs:

• La protection individuelle des données personnelles pour les habitants de l’Union Européenne
• Un encadrement légal du traitement de ces données
• La sensibilisation pour les entreprises

Le Web 3, ou web 3.0 provient d’un projet de Gavin Wood, autour des blockchains et des technologies décentralisées.

L’ objectif est de lutter contre le monopole de grandes sociétés comme Amazon ou Apple, qui aujourd’hui contrôlent une majorité des plateformes en ligne, qui possèdent une immense quantité de données et contenus de leurs utilisateurs.

Le Web 3 , c’est redonner leur contrôle aux internautes, où ils peuvent se transmettre et partager leurs données avec le consentement, sans l’intervention de quelconque intermédiaire.

Cette technologie de blockchain n’est pas uniquement liée aux cryptomonnaies.

Elle permet aussi de protéger des contrats, ce que nous pouvons voir depuis 2021 avec le boom des NFTs, Non-Fungible Tokens, en français « jetons non fongible », qui peuvent être une photo, une peinture digitale, une vidéo, des avatars ou objets pour des jeux vidéo, une musique.

C’est un objet unique, stocké sur une blockchain qui ne peut pas être interchangé grâce à un certificat d’authenticité numérique.

Ils sont stockés sur une blockchain et l’acheteur possède les droits de publication en ligne.

Histoire de l’art

Depuis la seconde guerre mondiale, les scientifiques ont travaillé sur des outils afin d’aider leurs gouvernements.

L’arrivée de l’internet et des éléments de codage tel que le langage HTML ont permis, durant la guerre, de faire des avancées exponentielles en termes de partage d’informations, outils techniques et d’images.

Qui coïncide avec la chute de l’Union soviétique, symbolisant le sentiment de liberté d’expression retrouvé.

Et ces avancées ont été des inspirations pour les artistes de ce temps.

Néanmoins, les photographes et peintres étaient très peu populaires, mais ils représentaient l’histoire, un arrêt sur image de ce que les citoyens vivaient.

Ce fût alors sans surprise que certains artistes ont commencé à réfléchir sur la possibilité de combiner la technologie avec l’art.

Mais l’association de la technologie et l’art n’avait pas beaucoup de sens en ce temps-là.

Aux débuts des années 1990, pour avec la première agence d’art en Angleterre, Moviola aujourd’hui porte le nom de FACT, qui est le point de départ de l’art digital.

Des expositions ont été réalisées au MoMa ou au Tate Museum pour illustrer l’association l’art à la technologie, avec des ordinateurs et vidéos mais sans grand succès pour le grand public.

NFTs et l’art

L’intégration des blockchains dans le monde de l’art sous-entend une « assetisation » des œuvres d’art.

Avec une nouvelle perception de l’achat d’œuvres d’art en ligne avec plus de protection et le respect des droits d’auteur.

De nos jours, Internet est un élément indispensable à nos vies. La majorité des services et des outils optimisés par des améliorations techniques afin de leur rendre plus performants.

Et le monde de l’art n’est pas une exception à cette règle.

En effet, avec la pandémie, nous avons tous du modifié nos systèmes de consommation afin de respecter les règles de distanciation sociale, les activités de divertissement et artistiques.

Avec les musées, les concerts, les cours de danses, optimisés pour en profiter de chez soi.

Ainsi, les NFTs sont des œuvres d’art numériques dont la valeur est en évolution chaque jour. Ils révolutionnent le marché de l’art traditionnel, et sont incontournables aujourd’hui.

Depuis 2015, les projets d’achat d’objets virtuels ont commencé à se multiplier, permettant aux artistes d’obtenir les bénéfices directs de leurs créations, en assurant aussi leur authenticité et leur valeur sur le marché.

Cette révolution numérique est un avantage lucratif pour les artistes, leur permettant de diversifier leur portefeuille artistique.

le metaverse

Les NFTs et le metaverse proposent des nouvelles formes d’investissement, considérant que ce sont de nouveaux besoins.

Ils ont révolutionné l’industrie du divertissement, en commençant par les jeux vidéos et les avatars.

L’ancien PDG de Warner Media considère que l’avenir de l’industrie du cinéma se trouve dans la blockchain.

Les NFTs connaissent un grand succès grâce à la pandémie. En effet, ils ont permis de rendre l’art accessible, pour les passionnés comme les novices.

Ils révolutionnent la manière de collectionner les œuvres d’art, en garantissant leur authenticité.

Cependant, la vague pousse à toutefois être conscient et initié aux blockchains.

Ainsi, les acheteurs des NFTs ne sont en réalité que des investisseurs devenus collectionneurs.

Ainsi, le metavers semble être l’avenir de notre réalité.

Mark Zuckerberg a lancé le projet “Metavers” en y investissant massivement, en prévoyant la création de 10 000 emplois.

Et avec les temps qui courent, cet projet semble être très intéressant mais à quel prix ?

En effet, l’investissement sur des NFTs est incertain, comme le montre le projet d’Ubisoft qui fut un échec total.

De plus, si le Metavers est “le futur”, les interactions sont uniquement virtuelles, certains soulignent l’impact potentiel sur la santé.